C’est avec stupéfaction que je viens de découvrir les images de policiers frappants, le 24 juillet dernier, dans un déchaînement de violence sans nom, un gardé à vue d’origine péruvienne dans des commissariats des Ve et VIe arrondissements de Paris. Ceux qui me « suivent » savent à quel point je défends l’ordre, la justice, ainsi que celles et ceux qui les font respecter. Ils savent aussi que j’accorde au journal Libération, qui a révélé ces images, une crédibilité plus que limitée.
Hélas, ce type de comportement, quelles que soient les circonstances, ternit l’image de l’ensemble des membres des forces de l’ordre, qui, par leur abnégation, gardent leur calme dans des situations trop souvent peu enviables. Rien ne peut excuser un tel déchaînement de violence de la part des auteurs de ces actes méprisables, pas plus que l’inaction de ceux qui les entourent.
Les policiers et gendarmes exercent une profession où l’exemplarité en toute circonstance n’est pas une option, quelle que soit la situation. De telles images continueront de circuler en boucle sur les réseaux sociaux, jetant ainsi l’opprobre sur une très grande majorité de fonctionnaires et militaires qui ne le méritent nullement, bien au contraire.
Espérons que le nouveau ministre de l’Intérieur donnera aux forces de l’ordre tous les moyens nécessaires pour que de tels « pétages de plombs » ne se reproduisent plus jamais.
Ces policiers seront prochainement jugés et il ne fait aucun doute que justice sera rendue.
Je ne vous cache pas que je m’attends à des commentaires sur le « deux poids, deux mesures » dans la condamnation des policiers impliqués, par rapport aux voyous qui font parfois l’objet d’une indulgence difficilement compréhensible, voire insupportable…
Tout mon soutien va à tous ceux qui, quotidiennement, exercent leur métier avec une droiture exemplaire, parfois dans des conditions qui seraient insupportables pour le commun des mortels.