À quoi pourrait bien ressembler l’année 2024 ? Voilà une question que nous sommes nombreux à nous poser. Face à une telle interrogation, deux camps s’opposent : celui des optimistes et celui des pessimistes. En l’espèce, il n’est nullement question d’optimisme ou de pessimisme, mais uniquement de prospective.
Qu’il est difficile d’anticiper l’avenir, car à ce jour, nul n’a trouvé cette fameuse boule de cristal qui nous permettrait de voir se dessiner le futur ! En la matière, se risquer à faire de la prospective et avoir des certitudes est tout simplement un non-sens. En effet, notre environnement quotidien est mouvant, comme nos envies, notre caractère ou encore nos objectifs. Il est impossible de connaître les projets cachés de personnalités telles que Vladimir Poutine, Kim Jong-un, Ali Khamenei, Donald Trump ou bien encore Emmanuel Macron.
Il est par ailleurs extrêmement difficile de déterminer les impacts réels de telle ou telle situation. Une opération militaire au Yémen contre les houthis entraînera-t-elle un engagement militaire direct ou indirect de l’Iran ? La future élection américaine aura-t-elle de réelles répercussions politiques et économiques sur le reste du monde ? Les jeux olympiques et paralympiques en France seront-ils couronnés de succès ou se transformeront-ils en fiasco retentissant ? Pourrions-nous de nouveau être confrontés à un terrorisme soutenu en sous-main par des États comme la Syrie ou l’Iran ? Une nouvelle pandémie, mais cette fois informatique, pourrait-elle paralyser une partie du monde cette année ? Etc. Les questions sont pléthoriques et les réponses des plus incertaines. La seule certitude que nous puissions avoir, c’est que chacune de ces actions potentielles entraînera des réactions difficilement mesurables et parfois maîtrisables.
Comme cela a été précisé, le rôle du prospectiviste n’est en aucun cas d’avoir des certitudes, mais d’identifier des signaux faibles qui pourraient permettre la matérialisation de telle ou telle situation. Dans ce cadre, aucune composante du champ des possibles ne doit jamais être écartée, car dans le cas contraire, cela reviendrait à jouer à la roulette russe.
Un risque identifié peut être jugé peu probable, mais en aucun cas impossible, car la matérialisation d’un risque identifié est toujours certaine dans le temps.
Pour conclure cet article, je vais me risquer à identifier quelques situations ou risques que j’estime probables en 2024, en prenant pour assise les signaux faibles que je scrute au quotidien :
Pour le bilan, rendez-vous le 1er janvier 2025.
Un pessimiste est bien souvent un optimiste qui ose regarder la réalité en face.