C’est aujourd’hui que doit être rendu le verdict du procès des violences de Mazan, une affaire d’une gravité exceptionnelle impliquant 51 accusés, dont Dominique Pélicot, époux de la principale victime, Gisèle Pélicot.
Entre juillet 2011 et octobre 2020, Gisèle Pélicot a été droguée et victime de viols répétés, à son insu. La révélation de ces actes monstrueux a provoqué une onde de choc bien au-delà des frontières françaises, tant l’ampleur et la barbarie des faits défient l’entendement.
Ce procès a captivé l’attention nationale et internationale, par le nombre d’accusés et par la dignité exceptionnelle de Gisèle Pélicot, qui a traversé cette épreuve avec un courage admirable. Face à une telle violence, elle est devenue, bien malgré elle, un symbole puissant de la lutte contre les violences sexuelles et conjugales.
Le parquet a requis des peines exemplaires :
Le verdict attendu aujourd’hui ne constitue pas seulement une étape judiciaire : il porte un message d’une portée considérable. Il doit rappeler à tous que de tels crimes ne resteront jamais impunis, et que la justice se tiendra toujours du côté des victimes.
Soutenue par ses enfants, Gisèle Pélicot incarne aujourd’hui l’espoir, la résistance, et la dignité. Son combat honore toutes celles et ceux qui luttent dans l’ombre contre l’horreur des violences sexuelles.
Que ce jugement soit à la hauteur de l’atrocité des faits. Qu’il honore le combat exemplaire de Gisèle Pélicot. Et qu’il inspire la société tout entière à ne jamais tolérer l’indicible.
Que justice soit faite.