L’armement des policiers municipaux : une nécessité indiscutable

Bien que les policiers municipaux de Mulhouse n’aient pas utilisé leur arme de service pour neutraliser le terroriste ce samedi 22 février, ce drame démontre une fois de plus la nécessité d’équiper d’une arme de poing tous ceux qui portent l’uniforme sur la voie publique. Le temps des postures idéologiques et des arguments creux est révolu.

Un refus idéologique déconnecté de la réalité

Comment des villes comme Paris ou Grenoble par exemple peuvent-elles encore, face à la dégradation continue de la situation sécuritaire en France, justifier leur refus d’armer leurs policiers municipaux ? Ces agents, souvent en première ligne lors d’attaques violentes, sont directement mis en danger par cette décision, qui limite également leur capacité à protéger la population.

Dans de nombreuses situations, les policiers municipaux sont les primo-intervenants face à des individus radicalisés ou des criminels de droit commun. Il ne s’agit pas d’une hypothèse abstraite, mais d’une réalité confirmée par une multitude de faits divers. Pourtant, à ce jour, certaines grandes villes persistent à refuser d’armer leurs agents, les condamnant ainsi à une impuissance dramatique.

La réalité du terrain : neutraliser rapidement un attaquant

Un individu déterminé, quelle que soit sa motivation, armé d’un couteau, causera inévitablement de nombreux dégâts s’il n’est pas stoppé immédiatement. L’attaque de Mulhouse en est, hélas, une nouvelle démonstration. L’usage de gaz lacrymogène ou même d’un Taser s’avère souvent insuffisant face à une menace extrême et imprévisible.

Des études balistiques et des simulations d’intervention, menées notamment aux États-Unis et en Europe, ont démontré qu’un agresseur armé d’un couteau peut parcourir une distance de sept mètres en moins de deux secondes. À cette distance, un policier entraîné a à peine le temps de dégainer et d’effectuer un tir précis pour neutraliser la menace. Sans arme de poing, cette distance devient fatale.

L’inaction des élus : une mise en danger de leurs propres agents

Refuser d’armer les policiers municipaux au nom d’un prisme idéologique revient à mettre en danger ces agents. Dans une démocratie moderne confrontée à une menace terroriste persistante et à une violence urbaine croissante, maintenir une telle posture est irresponsable.

De nombreuses municipalités ont déjà franchi le pas en armant leur police municipale, avec des résultats concrets en matière de dissuasion et de réactivité face aux menaces. À l’inverse, les villes qui s’obstinent à refuser cette évolution exposent inutilement leurs policiers et leurs administrés à des risques majeurs.

Une nécessité législative

Face à cette réalité, l’armement des policiers municipaux ne devrait plus être laissé au bon vouloir des maires. La loi doit trancher cette question : tous les policiers municipaux devraient être armés et bénéficier d’une formation adéquate. Il ne s’agit plus d’un choix, mais d’une obligation relevant de la sécurité nationale.

Les élus doivent cesser de faire primer des considérations idéologiques sur la sécurité de leurs concitoyens. Protéger ceux qui nous protègent est une nécessité absolue.