Marseille, ville portuaire emblématique, est depuis longtemps confrontée à la criminalité organisée.
Parmi les organisations criminelles émergentes, un nom retient particulièrement l’attention des enquêteurs et des médias : la DZ Mafia.
La « DZ Mafia » est généralement présentée comme un collectif criminel d’origine algérienne, opérant principalement dans :
Le terme « DZ » fait référence au code international de l’Algérie, utilisé notamment sur les plaques d’immatriculation ou les codes internet (.dz).
Cette appellation souligne les liens culturels et ethniques présumés de ses membres.
Cependant, il est important de préciser que ce terme pourrait regrouper plusieurs groupes distincts, plutôt qu’une seule entité criminelle centralisée, une confusion souvent amplifiée par les représentations médiatiques.
Le mode d’action attribué à la DZ Mafia repose sur :
Leur influence ne se limite plus aux quartiers sensibles de Marseille. Des indices d’interconnexions avec des réseaux criminels implantés en Europe et au Maghreb commencent à émerger des enquêtes.
Deux facteurs principaux expliquent leur forte visibilité actuelle :
Ces deux dynamiques participent à entretenir l’image d’une ville gangrenée par des violences endémiques, même si la réalité locale est plus nuancée.
Face à cette menace, les autorités françaises ont intensifié :
Ces mesures, bien que nécessaires, peinent encore à endiguer durablement un phénomène profondément enraciné dans les fractures sociales, économiques et culturelles des quartiers populaires.
Comprendre des organisations criminelles comme la DZ Mafia impose d’aller au-delà du simple constat de la violence.
Il s’agit aussi de réfléchir à des stratégies de long terme, combinant action sécuritaire, politique de prévention et réinvestissement massif dans les territoires oubliés.
Sans cette approche globale, les réseaux criminels continueront à prospérer sur les failles d’une société fragmentée.