Le 15 août 2021, Kaboul tombait ou plus exactement retombait sous le joug des talibans. Le mollah Omar qui était le dirigeant de « l’Émirat islamique d’Afghanistan » avait pris la fuite en 2001 en « mobylette », échappant ainsi à la traque des soldats de l’oncle Sam aux côtés de l’un de ses proches, un certain Oussama Ben Laden. Les fidèles du mollah « commandeur des croyants » n’ont manifestement rien perdu de leur détermination et sont entrés dans Kaboul quant à eux en pick-up et kalachnikov en bandoulière un peu moins de 20 ans après en avoir été chassés par la coalition militaire la plus puissante au monde. 
  
Face à cette situation, les chefs d’État « du monde libre » essaient de trouver des solutions à une situation qui leur a totalement échappé. Mais dans les faits, rien ne pourra infléchir la vision des talibans, des monstres sanguinaires qui n’ont que faire des droits de l’Homme, des droits des femmes, de l’Europe, des États-Unis et du reste du monde. Ce n’est pas parce que certains de ces fanatiques se sont déguisés en « diplomates » que les choses changeront. Un vent de terreur souffle sur l’Afghanistan et ce vent de terreur se transformera en un terrible ouragan une fois encore, ouragan qui ne manquera pas de transpercer les frontières de ce pays.