Le 29 novembre 2024, Alep a été le théâtre d’une offensive d’envergure menée par les forces rebelles, principalement sous la bannière de Hayat Tahrir al-Cham (HTS).
Cette opération marque la première percée significative des insurgés dans la ville depuis 2016, ravivant les blessures d’une région durablement meurtrie.
Le 29 novembre 2024, les forces rebelles lancent une série d’attaques coordonnées :
Le 30 novembre 2024, la situation bascule :
L’ampleur de l’offensive a entraîné :
Les frappes aériennes attribuées à l’aviation russe ont provoqué :
Ces événements témoignent de la capacité persistante des groupes armés à désorganiser les lignes de front, même après des années de reconquête gouvernementale.
La reprise d’Alep par des forces rebelles aussi structurées que HTS souligne la fragilité extrême de la stabilité syrienne.
Malgré les efforts diplomatiques et militaires pour pacifier la région, la dynamique de fragmentation territoriale demeure une réalité omniprésente.
Les affrontements de novembre 2024 rappellent que :
La prise d’Alep par Hayat Tahrir al-Cham en 2024 illustre la résilience des foyers de rébellion et l’incapacité persistante du régime syrien à restaurer une paix durable.
Dans ce contexte, la Syrie reste piégée dans un cycle d’affrontements intermittents, où chaque victoire militaire ne parvient jamais à se transformer en victoire politique.