J’ai été invité ce matin à observer un exercice du RAID à la cathédrale Saint-Jean de Lyon. S’entraîner encore et encore, tel est le quotidien de ces groupes d’intervention. Les 12 opérateurs présents pour cet exercice ont agi avec une minutie palpable, ne laissant rien au hasard dans leurs choix tactiques et dans leurs progressions.
Derrière ces opérateurs, il y a des femmes et des hommes qui ont fait le choix de vouer leur vie professionnelle à être l’ultime recours dans des situations de crise qui sont toujours plus violentes. Leur leitmotiv est très simple : sauver des vies, nos vies.
Dans ces situations de crise, les membres de ces unités spécialisées, qu’il s’agisse du RAID, du GIGN ou bien de la BRI-BAC, sont assistés par les primo-intervenants qui, comme leur nom l’indique, sont ceux qui plongeront littéralement dans l’inconnu. Ces policiers, gendarmes ou bien encore policiers municipaux — comme cela a été le cas à la cathédrale de Nice — ne savent pratiquement rien de la situation, sinon qu’ils auront à faire face à un ou plusieurs individus armés.
Par ces quelques lignes, je souhaite rendre hommage à ces femmes et hommes dont le courage ne peut que forcer le respect, car, depuis plusieurs années maintenant, les journées « normales » n’existent plus.