Vendredi 25 avril 2025, la mosquée Khadidja de La Grand-Combe, dans le Gard, a été le théâtre d’un crime d’une brutalité inouïe. Un jeune fidèle de 23 ans a été poignardé à mort alors qu’il était en prière, victime de plusieurs dizaines de coups de couteau.
Le principal suspect, un ressortissant français d’origine bosniaque, était inconnu des services de police. Après son crime, il a filmé sa propre action, puis diffusé les images sur les réseaux sociaux, accompagnées de propos haineux visant l’islam.
Toujours en fuite, il fait l’objet d’une traque active menée par les forces de sécurité intérieure. La piste d’une motivation islamophobe est désormais sérieusement envisagée par les autorités judiciaires et antiterroristes.
L’assassinat d’un fidèle dans un lieu de culte constitue une attaque directe contre les principes fondateurs de notre République. La liberté de croyance, la protection des lieux de culte et le respect de toutes les confessions ne sont pas négociables : ils forment le socle de notre pacte social.
Face à cet acte abject, la République doit réaffirmer avec force que jamais la haine ne triomphera sur son sol.
Cet événement tragique rappelle l’urgence de renforcer durablement la sécurité autour des lieux de culte, sans distinction. Synagogues, églises, mosquées et temples doivent bénéficier d’une vigilance accrue pour garantir à chaque citoyen la liberté de pratiquer sa religion en toute sécurité.
La lutte contre toutes les formes de haine doit rester une priorité absolue pour nos institutions.
La barbarie ne doit jamais devenir une banalité. Face à ce drame, c’est toute la société française qui doit se rassembler, refuser la division et porter haut les valeurs de respect, de fraternité et de paix.
La République est forte lorsqu’elle est unie. Elle vacille lorsqu’elle tolère la haine.
La mémoire de ce jeune homme, assassiné en pleine prière, impose à chacun d’entre nous de ne jamais baisser la garde face à l’intolérance.