Ce soir-là, Paris a sombré dans l’horreur. Le 13 novembre 2015, la violence terroriste a arraché des vies, brisé des destins et marqué à jamais la conscience collective. Plus qu’un souvenir, cette nuit doit rester un devoir de mémoire.

Une soirée ordinaire devenue tragédie

Tout semblait banal en ce vendredi soir. Autour d’une table de poker, entre amis, le rire résonnait encore quand les premières notifications sont tombées. Une, deux, puis trois alertes successives ont brisé l’insouciance.

À mesure que les minutes s’égrainaient, l’ampleur de la tragédie se dessinait, effroyable. L’odeur du sang et de la poudre semblait presque traverser l’air, tant la douleur collective était palpable.

Une douleur nationale, un séisme intime

Chaque victime fauchée dans l’éclat de la jeunesse, chaque famille plongée dans l’abîme de l’absence, incarnait une fracture dans notre humanité commune.

Je pensais aux forces de l’ordre confrontées à l’impensable, aux pompiers et aux soignants qui, cette nuit-là, ont tout donné malgré les larmes et la terreur.

Je pensais aux survivants, aux proches, à ceux qui portent encore aujourd’hui les cicatrices invisibles de ce cauchemar.

Ne jamais laisser l’oubli l’emporter

Oublier serait une trahison. Rappeler, honorer et transmettre ce souvenir est un impératif.

À travers la mémoire de ce vendredi 13, c’est la promesse d’un refus absolu de la barbarie qui doit vivre. Nos pensées réunies forment une lumière fragile mais essentielle face aux ténèbres.