J’ai cru tout d’abord à une blague ! Et puis je me suis vite ravisé en me disant que tout était possible… Eh oui, un détenu de la prison de Valence s’est bien fait livrer une piscine gonflable et a ainsi pu parader sur les réseaux sociaux.

Régler les problèmes de sécurité en France passera inéluctablement par une refonte totale du système carcéral. Nous sommes nombreux à n’avoir aucune envie de se voir un jour incarcéré. Eh bien, pour d’autres, cela n’est pas le cas.

En effet, certains n’ont aucune retenue, car le passage par la case prison fait finalement partie à part entière de leur cursus d’initiation.

Téléphone portable, livraison de produits de « première nécessité » par drone, petit coin télé et tambouille comme à la maison, rien n’est impossible dans les prisons françaises.

Outre le manque crucial de places (taux d’occupation globale de 122 % et 146 % dans les maisons d’arrêt), il va falloir que le législateur fasse des prisons un lieu qui ne soit pas synonyme de promenade de santé.

Tout d’abord, à l’heure où l’uniforme revient sur le devant de la scène dans le système scolaire, il ne fait aucun doute que l’uniforme dans le milieu carcéral serait une première mesure pour commencer à remettre l’église au milieu du village. S’agissant des cellules, terminés le petit coin cuisine et Netflix…, le tout dans des conditions de salubrité qui soit digne d’un pays comme la France.

Responsabiliser, mais également éduquer tous ceux qui ont franchi le Rubicon est une nécessité si nous souhaitons réellement faire chuter le taux de récidives ou de réitérations. Selon l’Insee, de manière générale, 40 % des personnes condamnées en 2019 sont en état de récidive ou de réitération. Cette part est de 8 % pour les condamnés pour crime et de 40 % pour ceux condamnés pour un délit (14 % au titre de la récidive légale, 26 % au titre de la réitération).

Si Monsieur le ministre de la Justice venait à manquer d’idées, qu’il n’hésite pas à me contacter, car personnellement, je déborde d’idées pour faire passer à beaucoup l’envie de séjourner derrière les barreaux.

Incarcérer des individus sans mettre la réhabilitation au cœur de la démarche est un non-sens qui n’a que trop duré.

S’agissant des monstres qui peuplent nos prisons, j’ai également des idées et je tiens à le préciser qu’elles ne passent aucunement par la peine capitale…