Un jeune garçon frappé par la barbarie ordinaire

Aujourd’hui, Thomas, 16 ans, a été enterré.
Son unique tort : se trouver au mauvais endroit au mauvais moment.
Comme tant d’autres avant lui, il est tombé sous les coups de voyous qui ne connaissent ni respect pour la vie, ni conscience du mal qu’ils sèment.

La mort ne doit jamais être un instrument politique

À peine ce drame connu, les récupérations politiques se sont multipliées.
Et cela provoque un profond écœurement.
La mort d’un adolescent ne peut, ne doit jamais devenir un tremplin pour des ambitions partisanes.

Une liste funèbre qui s’allonge chaque année

Depuis des décennies, nous assistons à des marches blanches, à des cortèges silencieux, à des familles broyées par l’injustice.
Rien ne change, sinon le prénom gravé sur les pierres tombales.

Les solutions sont connues depuis longtemps

Éducation, prévention, répression, justice : les fondations sont là.
Ce ne sont pas les mots qui manquent, mais la volonté politique d’agir avec cohérence, fermeté et constance.

La sécurité publique ne devrait souffrir d’aucun clivage

La sécurité des citoyens ne devrait être ni de droite, ni de gauche.
Elle devrait constituer l’ADN commun de l’Assemblée nationale et du Sénat, une exigence partagée par tous ceux qui gouvernent.

Le seul désir légitime : vivre en paix

Nous sommes des dizaines de millions à réclamer une chose élémentaire : vivre en paix, pouvoir élever nos enfants sans craindre qu’ils ne deviennent, à leur tour, les victimes anonymes d’une insécurité devenue banale.

Toutes mes pensées accompagnent la famille et les proches de Thomas. 🙏