Un attentat de plus a frappé Paris. Un de plus, toujours et encore, dans une litanie dramatique à laquelle, hélas, nous nous habituons peu à peu. Rien, absolument rien, ne semble pouvoir arrêter ces fanatiques dans leur quête insensée.

Le profil du terroriste : un schéma tristement classique

L’auteur de l’attentat survenu hier, Armand S., né en 1997 à Neuilly-sur-Seine, était bien connu des services pour radicalisation islamiste et troubles psychiatriques. Déjà incarcéré par le passé, il est à l’origine d’un nouveau drame : un touriste allemand a été tué, tandis que deux autres personnes ont été blessées. L’assaillant a été interpellé par les forces de police.

Ce profil est devenu tristement banal : un mélange de radicalisation islamiste et de fragilité psychologique profonde. Pendant longtemps, certains ont cru à la possibilité de déradicaliser ces individus par des programmes spécifiques. Mais la réalité est implacable : ces fanatiques sont rarement récupérables. Leur haine, viscérale, est enracinée bien trop profondément.

La déradicalisation, un mirage

Comment espérer déradicaliser quelqu’un qui choisit froidement de poignarder des passants, d’abattre des enseignants, ou de semer la mort lors de concerts ou sur des terrasses de café ?
Le constat est sans appel : si quelques rares cas peuvent peut-être évoluer, l’immense majorité de ces profils restera à jamais animée par une haine inextinguible.

Comme l’écrivait François René de Chateaubriand :

« Je ne connais rien de plus servile, de plus méprisable, de plus lâche, de plus borné qu’un terroriste. »

Ces individus n’évolueront pas. Ils continueront à hanter nos sociétés, poignardant des innocents dans les rues ou préparant, dans l’ombre, des attentats d’une ampleur toujours plus redoutable.

Une menace protéiforme et persistante

Aujourd’hui, la menace est principalement endogène. Mais il serait naïf de croire qu’elle ne se nourrit que de nos propres failles.
Au-delà de nos frontières, des groupes comme Al-Qaïda ou l’État islamique continuent de fomenter des attaques, rêvant de frapper à nouveau le cœur de l’Europe.

Dans ce contexte, il est essentiel que chacun d’entre nous sache comment réagir en cas d’attaque. Il appartient aussi à l’État de mobiliser sans relâche tous les moyens nécessaires pour neutraliser ces menaces.

Un hommage à ceux qui veillent

Nul doute que, dans les jours à venir, les critiques pleuvront, pointant l’exécutif du doigt pour son prétendu échec à garantir la sécurité publique.
Cependant, rappelons une réalité souvent méconnue : chaque année, grâce au travail remarquable des services de renseignement et des forces spécialisées, de nombreux attentats sont déjoués en France.

Face à une menace aussi diffuse et multiforme, il est illusoire d’espérer atteindre un risque zéro.
En revanche, il est impératif que le gouvernement poursuive sans relâche son action et renforce tous les dispositifs existants pour protéger la population.