Derrière chaque rideau de fer baissé à 18 heures, il n’y a pas seulement une décision commerciale. Il y a un signal silencieux : celui d’une peur croissante qui mine la vitalité de nos rues et de nos quartiers.

Un climat d’insécurité qui gangrène le commerce de proximité

En 2023, 37 % des commerçants déclaraient subir chaque semaine des incivilités ou des agressions, selon l’Observatoire Commerce & Sécurité.

Face à cette réalité, un commerçant sur cinq a modifié ses horaires d’ouverture, préférant réduire son exposition plutôt que de risquer l’affrontement quotidien.

Vols, insultes, intimidations, vandalisme : autant de violences banalisées, devenues le bruit de fond de la vie urbaine.

Un commerce, bien plus qu’une simple vitrine

Le commerce de proximité ne se limite pas à une activité économique. Il incarne un lien social, une présence humaine, un repère dans le tissu urbain.

Lorsqu’un commerçant cède à l’insécurité, c’est tout un quartier qui perd un peu de son âme et de sa vitalité. Chaque fermeture est une brèche supplémentaire dans la confiance collective.

La fermeture, un repli silencieux de la confiance

Un rideau de fer baissé prématurément n’est pas un simple geste. C’est un repli, une résignation face à un sentiment d’abandon.

C’est la marque visible d’un climat sécuritaire dégradé, où ceux qui animent la ville sont contraints de battre en retraite.

Restaurer la sécurité des commerçants, c’est restaurer le lien social et préserver la vitalité de nos territoires.