Il existe deux grandes catégories de la population qui vouent une profonde haine à la police. Leur opposition est révélatrice de ce que représente réellement cette institution pour notre société : un rempart contre la criminalité et le chaos.

Les criminels et délinquants

La première catégorie est celle des voyous en tout genre. Pour eux, la police représente l’obstacle majeur à leurs activités illégales, qu’il s’agisse de trafics, de violences ou de toute autre forme de délinquance. La haine qu’ils nourrissent à l’encontre des forces de l’ordre est donc directement proportionnelle à la menace que celles-ci font peser sur leur « business ».

Sans la police, l’ordre disparaîtrait rapidement dans certains territoires livrés à l’économie souterraine et à la loi du plus fort. Leur hostilité est donc, en creux, un hommage involontaire au rôle essentiel que jouent policiers et gendarmes.

Les révolutionnaires professionnels

La seconde catégorie est celle des révolutionnaires de tout bord. Leur détestation de la police n’est pas liée à des activités criminelles personnelles, mais à une hostilité viscérale contre l’ordre établi. Ils voient dans la police l’incarnation d’un système qu’ils accusent d’entretenir les inégalités sociales, économiques et politiques.

Pour ces militants radicaux, abattre symboliquement la police reviendrait à fragiliser l’édifice républicain et accélérer la chute du modèle de société qu’ils rejettent. Leur haine est donc idéologique, nourrie par une volonté de subversion totale.

La police, dernière ligne de défense

Les forces de l’ordre représentent bien plus que la simple application de la loi : elles incarnent la frontière entre la démocratie, aussi imparfaite soit-elle, et l’anarchie. Leur existence même est insupportable pour ceux qui rêvent de chaos ou d’effondrement.

Policiers, gendarmes, rappelez-vous dans les moments difficiles que vous êtes soutenus par une majorité silencieuse. Selon le baromètre de confiance CEVIPOF 2023, 69 % des Français affirment avoir confiance en la police. Ce chiffre, loin d’être anodin, est la preuve que votre engagement est reconnu et salué.

Le jour où les révolutionnaires ne haïront plus la police, il faudra véritablement s’inquiéter. Car cela signifiera qu’ils auront gagné.