Jean-Luc Mélenchon, surnommé le « vieux », est sorti du bois en excluant des législatives des figures de LFI comme Alexis Corbière, Raquel Garrido et Danielle Simonnet. Dire que le Front Populaire se fissure déjà ne serait qu’un doux euphémisme. Comme tout bon dictateur qui se respecte, le « vieux » a organisé sa première purge, et ce n’est certainement pas fini.

Que dire des autres chefs de partis qui, pour un plat de lentilles, ont mis de côté leurs idéaux et valeurs ? Comment le Parti socialiste ou les écologistes ont-ils pu, encore une fois, s’allier avec des foutraques tels que Mélenchon et sa clique ?

Non, le Front Populaire de 1936 n’a pas rejailli de ses cendres. En effet, un nom ne suffit pas pour incarner les valeurs de Léon Blum et des membres de la coalition de l’époque.

Que penserait Léon Blum, lui, le second fils d’Abraham, dit « Auguste » Blum, des prises de positions de Mélenchon sur le massacre du 7 octobre en Israël ? Léon Blum hésiterait-il un instant à qualifier le Hamas de groupuscule terroriste, à dénoncer avec force les actes antisémites qui submergent notre pays ? Le Front Populaire de 1936 et le Front Populaire de 2024 ont autant de points communs qu’une carpe et un lapin.

Il ne s’agit que d’une question de temps avant que le Front Populaire new age vole en éclats, car les alliances contre-nature finissent toujours mal.