Le 5 avril 2025, au détour d’un chemin, une cabane a surgi du sol. Une construction simple, faite de branches. Derrière cette apparente banalité, un petit miracle : celui de l’enfance qui résiste encore au tout-écran.

Une construction aussi modeste qu’essentielle

Ce n’est pas un vestige d’un autre siècle.

Ce n’est pas une œuvre d’art en forêt.

C’est une cabane. Fabriquée par des enfants. Avec des mains sales, des idées en pagaille, et une énergie brute. Une cabane née d’un geste simple, presque oublié : « Va jouer dehors. Prends une bouteille d’eau, ton goûter… et amuse-toi. »

Un espace d’aventure, pas un programme éducatif

Pas de wifi. Pas d’application. Pas de notifications.

Mais des rires.
Des disputes.
Des plans, des esquisses, des décisions.
Des branches tordues, bancales, agencées à tâtons.
Des chutes, des hésitations, des éclats de joie.

Ce n’est pas un simple abri. C’est une aventure en miniature, un monde à hauteur d’enfant.

Une transmission silencieuse

Cette cabane n’est pas faite que de bois et de feuilles.

Elle est faite d’amitié, de coopération, de spontanéité.

C’est une mémoire partagée, une trace de l’enfance que ni les écrans, ni les algorithmes ne sauront jamais reproduire. Une construction de rien du tout qui vaut parfois bien plus qu’un programme scolaire parfaitement ficelé.

Tant qu’il y aura des cabanes…

Non, le monde ne tourne pas si mal.

Tant qu’il y aura des enfants pour construire des cabanes,
Tant qu’il y aura des adultes pour les encourager à sortir,
À se salir, à expérimenter, à rêver à ciel ouvert,
Alors tout ne sera pas perdu.

Parce que ces petits bâtisseurs d’aujourd’hui sont peut-être les grands constructeurs de demain.