Dans certaines situations, la négociation devient vaine. Il existe des individus, dans la vie professionnelle comme dans les relations personnelles, pour qui le dialogue n’a aucune valeur. Pour eux, seul compte le rapport de force.
Il faut parfois accepter cette réalité : certaines personnes ne comprennent que la confrontation.
Le dialogue, la raison, l’écoute… tout cela leur est étranger.
Ils ne réagissent qu’à un seul langage : celui de la puissance.
Et dans ces moments, il ne s’agit plus de convaincre. Il s’agit d’imposer le respect, de fixer les règles, de démontrer qu’on est prêt à aller jusqu’au bout.
Face à ces profils, l’erreur serait de surréagir, de hausser le ton, ou de théâtraliser l’opposition.
Ces comportements ne les impressionnent pas. Ils les amusent.
Ce qu’ils respectent ? L’action. La maîtrise. La fermeté.
Inutile d’aboyer pour se faire entendre.
Il faut agir, avec sang-froid et détermination.
Ce type de personnalité se présente souvent comme « Alpha », dominant, au-dessus des règles.
Ils oscillent entre deux postures :
Mais il ne faut jamais oublier une chose essentielle :
même les plus agressifs ont leurs failles.
Et surtout, ils ont eux aussi beaucoup à perdre.
Dans ce type d’affrontement, il ne s’agit pas simplement de résister.
Il s’agit de faire comprendre à l’adversaire que l’on peut rendre chaque coup avec la même intensité.
Que la ligne rouge existe aussi pour lui.
Et que la domination qu’il espérait imposer n’aura pas lieu.
Il y a un temps pour négocier.
Mais ce temps ne vient qu’après l’affrontement, lorsque l’autre partie a compris une évidence :
elle aussi peut perdre. Et perdre gros.
C’est à cette condition seulement que la négociation retrouve son sens, et que les règles du respect mutuel peuvent s’imposer.