Quel est le prix d’une vie, voilà une question qui ne peut qu’engendrer une véritable agitation neuronale de bon matin. Une vie a-t-elle un prix, selon que l’on est jeune caporal, policier, spectateur d’un concert ou sans statut particulier ? Doit-il exister des circonstances atténuantes permettant que le prix à payer pour avoir ôté une vie ne soit pas le même pour tous dans le cas des homicides volontaires ?
Il ne peut être possible de parler de la vie sans parler de son pendant que nous connaissons tous, la mort. Nous savons que cette mort finira un jour ou l’autre par frapper à notre porte et qu’elle nous emmènera pour un autre voyage.
Tout comme la vie, la mort est capricieuse et imprévisible. Elle peut nous attribuer un ticket pour l’au-delà dans de multiples circonstances le long de notre parcours. J’ai toutefois une conviction qui est que donner la mort est une très lourde responsabilité. Ceux qui défendent notre pays et qui donnent la mort dans le cadre de leur fonction en payent un lourd tribut toute leur vie sur un plan psychologique.
Une personne « civile » devrait être consciente du prix à payer sur le plan pénal avant de commettre l’irréparable, car la famille et les proches de sa victime vivront à perpétuité avec une douleur qui ne peut être mesurée.