Le management dit bienveillant est un phénomène qui m’échappe quelque peu. Ce qui m’échappe dans l’appellation de « management bienveillant » est que le terme bienveillant soit accolé à celui de manager. Un manager qui ne serait pas bienveillant avec ses équipes n’est qu’un « gros con », cela n’est pas plus compliqué que cela. La bienveillance n’est pas un outil marketing que l’on sort pour être « corporate ». La bienveillance n’est pas un vague concept où il faut cocher un certain nombre de cases pour être qualifié de manager ou entreprise bienveillante.  

La bienveillance repose sur un fondement et un seul : le respect. Si cette notion de respect de l’autre, le respect de l’entreprise pour laquelle l’on travaille sont acquis, alors le manager ne pourra être que bienveillant avec ses collaborateurs. Derrière le respect, nous trouvons des ingrédients comme l’écoute, la compréhension ou bien encore la compassion… indispensables pour manager des personnes qui sont toutes uniques.

Dans ma carrière, je ne me suis jamais dit que j’allais être bienveillant, mais uniquement respectueux et juste. Et être juste peut impliquer d’être ferme. Cette fermeté ne doit pas faire peur, car la fermeté est aussi une démarche bienveillante.