Alors que la crise actuelle secoue le pays, il serait illusoire de penser qu’elle ne laissera pas de traces profondes. Pourtant, dans ce tumulte, les masques de ceux qui espéraient secrètement une insurrection généralisée sont tombés.
Ceux qui scandent sans relâche « la police tue » et accusent sans nuance les forces de l’ordre de tous les maux de notre société se réjouissent, plus ou moins silencieusement, du chaos ambiant. Leur rhétorique, fondée sur l’exacerbation des tensions, dévoile leur véritable dessein : affaiblir la République en exploitant la moindre faille.
Mais qu’ils en soient certains, la France est un grand pays. Elle a connu des crises autrement plus profondes, elle a parfois mis un genou à terre, mais toujours, elle s’est redressée avec force et dignité.
Ni les extrêmes, ni les ultras, ni les voyous de tout acabit ne feront plier la République française. Leur stratégie est connue : instrumentaliser la douleur pour transformer une tragédie en opportunité politique. Mais l’histoire a toujours montré que ceux qui sèment le chaos récoltent rarement ce qu’ils espèrent.
Cette crise n’est pas seulement l’expression d’une douleur légitime face à un drame. Elle est devenue l’instrument de ceux qui, par idéologie ou opportunisme, rêvent d’installer l’anarchie pour mieux imposer leur vision du monde.
À travers les pillages, les destructions et les attaques contre les symboles de l’État, il ne s’agit pas de révolte sincère, mais de nihilisme organisé. Le moment est venu de regarder la réalité en face, sans naïveté ni passion, et de défendre fermement les fondements de notre démocratie.
La France n’a pas dit son dernier mot. Elle renaîtra, plus forte, portée par celles et ceux qui croient encore en la loi, en la justice, en l’ordre et en la dignité humaine.