Plusieurs médias ont interviewé le jeune homme de 21 ans blessé à Marseille lors d’une opération conduite par des policiers de la BAC de Marseille dans la nuit du 1er au 2 juillet.

Je ne connais pas le déroulé des faits et je me garderai donc bien de m’exprimer sur le fond de ce dossier, contrairement à certains médias. Personnellement, j’ignore s’il s’agit « d’une terrible agression (sic)», « d’un passage à tabac (sic) » ou « d’un terrible accident »…

Toutefois, dans ce type de crise, il y a les faits d’un côté et les images de l’autre. En l’espèce, les images sont terrifiantes, car « tous » les parents de France et de Navarre ne manqueront pas d’être touchés par les dégâts physiques sur ce jeune homme.

Dans une même temporalité, vous avez d’un côté un jeune homme mutilé qui raconte sa version des faits de manière très posée et intelligible et de l’autre côté des policiers qui activent le Code 562 (mise en retrait partielle) et d’autres qui se font porter pâles afin de protester contre la détention provisoire de leur collègue marseillais.

Ajoutez à cela des hauts fonctionnaires qui ont soutenu de manière « très, mais alors très maladroite » leurs hommes et vous avez une crise dans la crise.

La conséquence est que cette crise est devenue une crise politique dans laquelle certains essayent sans aucun scrupule de tirer leurs marrons du feu.

Notre pays a plus que jamais besoin de sérénité et de justice et la violence sous toutes ses formes n’a jamais été un spectacle, n’en déplaise à certains médias.