À Yerres, dans l’Essonne, un adolescent de 17 ans a été poignardé à mort à la sortie du lycée Louis-Armand. Une nouvelle rixe entre bandes rivales, un scénario désormais tristement banal.
Les motifs sont toujours les mêmes :
Un quartier à défendre.
Un honneur à laver.
Un territoire à revendiquer.
Et à la clé, un mort de plus.
Hier encore, c’est un jeune de 17 ans qui a succombé à ses blessures, poignardé dans le dos à proximité d’un établissement scolaire. L’arme utilisée ? Un couteau.
Modeste, discret, mais terriblement efficace.
Le couteau reste l’arme de ceux qui n’ont pas accès aux armes à feu, mais dont la violence est bien réelle.
La situation en France s’inscrit dans une tendance plus large que l’on retrouve ailleurs en Europe.
Exemple :
À chaque nouvelle tragédie, le discours reste le même.
On évoque les trois piliers :
Mais aucun de ces leviers ne fonctionne isolément.
Et soyons lucides :
Ces rixes disent quelque chose de plus profond.
Elles révèlent une jeunesse abandonnée à elle-même.
Une société incapable de proposer des repères, des limites, des perspectives.
Si nous voulons sauver ces jeunes, il faudra une société à la fois juste et d’une grande fermeté.
Aujourd’hui, l’inaction est déjà une forme de responsabilité.
Il est temps de s’interroger sérieusement :
Répondre à ces questions, c’est déjà commencer à se relever.