La guerre est l’échec de l’homme face à son impuissance à trouver la paix. La guerre est une « partie » où seuls les idiots pensent en sortir vainqueurs, car dans une guerre, toutes les parties prenantes seront perdantes. Sous certains aspects, la guerre peut être comparée aux caprices de sales gosses qui tentent de s’approprier par la force des biens qui ne leur appartiennent pas. Les va-t’en-guerre, qu’ils se trouvent dans les rues ou sur des champs de bataille, ne peuvent être stoppés qu’en leur opposant une force et une détermination supérieures à celles qu’ils sont en capacité de déployer.


Sur le fond, la guerre a toujours été une affaire de stratégie : stratégie expansionniste, stratégie politique ou bien encore stratégie économique. La guerre est semblable à une vaste partie d’échecs avec de multiples combinaisons et des jeux d’alliance qui évoluent au cours de la partie.


Un proverbe chinois dit que « celui qui sait vaincre n’entreprend pas la guerre ». Mais, dans ce proverbe, vaincre ne veut pas dire gagner, mais avoir la sagesse de faire un pas en arrière pour mener à bien sa stratégie afin que vaincre se transforme en victoire sans avoir à combattre militairement parlant. Nicolas Machiavel a écrit quant à lui que « une guerre est juste quand elle est nécessaire. » Toute la problématique est dans ce cas d’avoir une juste définition du mot « nécessaire. »
Je terminerai par ces mots de Kipling qui a écrit que « la première victime d’une guerre est la vérité… »