La guerre ! C’est une chose trop grave pour la confier à des militaires. 
Le « Tigre » avait raison : la guerre est « une chose (vraiment) trop grave ». 
Mais, contrairement à Georges Clemenceau, je dirais que la guerre est une chose bien trop sérieuse pour la laisser aux seules mains de politiques qui, pour certains d’entre eux, bâtissent leurs stratégies pour laisser leurs empreintes dans les livres d’Histoire. 

Nul politique ne sentira jamais l’odeur du sang mêlée à celle de la poudre depuis le lieu d’exercice de son pouvoir. Nul politique n’aura jamais sous le feu à essayer de comptabiliser tous les jours les décès et les blessés dans un conflit de haute intensité.

La guerre est une chose tellement peu sérieuse que ces monstres politiques envahissent encore des pays au 21esiècle, semant dans leur sillage la désolation, la mort et le chaos. 
Ces politiques qui ont fait de la tyrannie leur marque de fabrique n’ont que faire du regard du monde, car leur seul et unique objectif est la victoire synonyme de pouvoir. 

Il y a un peu moins d’un an, l’invasion russe en Ukraine était impossible pour beaucoup. Pourtant, Vladimir Poutine a su depuis déjouer de nombreux pronostics en matière de folie meurtrière. Aujourd’hui, il ne fait plus aucun doute que son nom restera à jamais dans les livres d’Histoire au côté d’illustres autres personnages diaboliques.
Alors, oui, la guerre est une chose bien trop grave pour la confier aux seules mains de politiques qui perçoivent dans la guerre de conquête une manière de « grandir ».