L’économiste Joseph Schumpeter parlait en son temps de « destruction créatrice », car, oui, pour créer, il faut savoir détruire. Mais bien au-delà de la destruction, il y a la folie créatrice.
Certains objecteront qu’ils ne sont pas créatifs, ce qui est totalement faux. La créativité est un état particulier qui se situe entre le conscient et le subconscient. C’est un état sans frontières, où il n’y a ni bonne ni mauvaise idée, et où la folie côtoie l’intelligence dans son plus simple appareil.
La folie créatrice consiste à s’affranchir de l’impossible, de la raison et des esprits étriqués. Ces esprits vous diront que cela n’est pas possible, que cela ne marchera pas, que cela a déjà été tenté sans succès.
La folie créatrice consiste aussi à ne surtout pas suivre le troupeau et à penser hors du cadre, dans des contrées verdoyantes où seuls les plus fous osent s’aventurer.
Il n’y a jamais eu de véritable création sans folie et destruction. Mais il est difficile de détruire un modèle qui fonctionne et de tout remettre en cause.
Les vrais créatifs ne s’intéressent jamais à leurs compétiteurs, mais à leurs clients, qu’ils soient internes ou externes. Et, oui, car l’objectif de la véritable créativité est de répondre à une problématique prégnante ou bien qui est à peine perceptible.
Le terrain de jeu de tous les créatifs se situe dans les extrêmes, raison pour laquelle les plus talentueux s’assoient allègrement sur toutes les formes de conformisme.