Les révélations récentes concernant la prison des Baumettes à Marseille exposent des failles gravissimes du système pénitentiaire français.
Un détenu, présumé membre influent de la DZ Mafia, est soupçonné d’avoir organisé depuis sa cellule un contrat d’assassinat de 120 000 euros contre la directrice de l’établissement et un cadre administratif.

Un appel au meurtre diffusé en ligne

L’affaire prend une dimension particulièrement inquiétante avec la publication d’une vidéo sur les réseaux sociaux, où :

  • L’offre criminelle est explicitement formulée
  • Les adresses personnelles des cibles sont divulguées

Ce procédé expose directement les victimes désignées à un danger immédiat et témoigne d’une audace criminelle sans précédent.

Une tentative d’exécution déjouée in extremis

La menace n’est pas restée virtuelle. Deux individus armés et cagoulés ont été interceptés à proximité du domicile de l’une des cibles.
Les faits marquants de l’interpellation :

  • Les suspects, âgés de 17 et 21 ans, étaient en possession d’armes à feu et de couteaux
  • Leur présence, combinée aux menaces diffusées en ligne, suggère une intention imminente de passage à l’acte

Cette coordination entre réseaux criminels et exécutants extérieurs révèle l’ampleur du danger que représentent certaines organisations, même derrière les barreaux.

Un système pénitentiaire défaillant

Il est inadmissible que des criminels incarcérés conservent la capacité d’orchestrer des actes de violence extrême depuis leur cellule.

Cette affaire met en lumière plusieurs failles systémiques :

  • L’infiltration massive de moyens de communication illicites dans les établissements pénitentiaires
  • Le contrôle encore effectif de réseaux criminels depuis l’intérieur des prisons
  • La vulnérabilité du personnel pénitentiaire face aux représailles et aux pressions

L’incapacité actuelle à empêcher ces communications interdites sape l’autorité de l’État et met en péril la sécurité de ses serviteurs.

Renforcer la sécurité : un impératif absolu

Face à cette menace, l’État doit agir sans concession :

  • Renforcement drastique des contrôles dans les établissements sensibles
  • Multiplication des brouilleurs de communication
  • Protection renforcée pour le personnel exposé
  • Sanctions exemplaires contre toute tentative de maintenir des activités criminelles depuis la détention

Il ne peut y avoir de compromis avec ceux qui défient l’autorité publique et menacent directement la vie des agents de l’État.

Conclusion

L’affaire des Baumettes rappelle avec force que la prison ne doit pas devenir un poste avancé du crime organisé.
Restaurer l’autorité et assurer la sécurité du personnel pénitentiaire est une condition non négociable pour préserver la crédibilité de l’État de droit.
La tolérance zéro doit devenir la norme, non l’exception.