Il existe en chacun de nous une part de rêve, une aspiration à un monde plus juste et plus serein. Dans le tumulte de notre époque, ce rêve pourrait sembler naïf. Pourtant, il demeure essentiel.
Je rêve d’un pays où le dévouement quotidien des policiers et gendarmes serait reconnu à sa juste valeur. Ceux qui, parfois au péril de leur vie, assurent la sécurité de tous, méritent plus que des mots : ils méritent l’estime unanime de la Nation.
Je rêve d’un pays où la justice, véritable socle de la démocratie, redeviendrait intransigeante face à ceux qui manquent à leur devoir. Un pays où l’exemplarité serait exigée des élus, pour que la confiance des citoyens soit restaurée et consolidée.
Je rêve d’un pays où chacun, quels que soient son âge ou sa condition, pourrait déambuler librement dans les rues de Paris, de Marseille, de Dijon, de Nice ou de Nantes, de jour comme de nuit, sans être prisonnier de la peur.
Je rêve d’un pays où toutes les formes de violence seraient sévèrement punies, où Thémis, la déesse de la justice, retrouverait toute sa splendeur. Un pays où police et justice, loin d’être opposées, avanceraient d’un même pas vers un objectif commun : la protection de l’ordre public et de la dignité humaine.
Je rêve également d’un pays qui saurait tendre la main à ceux qui ont chuté, offrant une véritable seconde chance à ceux capables de retrouver le chemin de l’honneur.
Je rêve d’un pays où l’injustice serait éradiquée, et où ceux investis de la noble mission de gouverner œuvreraient sans ambition personnelle, portés uniquement par le sens du service public.
Je rêve, enfin, d’un pays où la sérénité serait la règle et non l’exception, où l’équilibre entre liberté, sécurité et justice serait préservé avec fermeté et sagesse.
Oui, je suis un doux rêveur. Mais je suis aussi convaincu que les grands changements commencent toujours par des rêves assumés. C’est à mon humble niveau, jour après jour, que je continuerai d’agir pour rapprocher, ne serait-ce qu’un peu, ce rêve de la réalité.