Portrait criminel – Jacques Mesrine

Date et lieu de naissance
Jacques Mesrine est né le 28 décembre 1936 à Clichy, en région parisienne.

Signe particulier
Surnommé « L’ennemi public n°1 », Mesrine était reconnu pour son audace, son charisme et son goût du spectacle. Il cultivait une image de bandit insaisissable, renforcée par ses multiples évasions spectaculaires. Toujours bien habillé, il aimait jouer avec les médias et l’opinion publique.

Premier pas dans la criminalité
Après un service militaire en Algérie, où il aurait été marqué par la brutalité des combats, Mesrine fait ses premiers pas dans le milieu criminel à Paris dans les années 1950. Il commence par des cambriolages et des escroqueries avant de se tourner vers des activités plus audacieuses, notamment des braquages.

Homicides
Le nombre exact d’homicides attribués à Jacques Mesrine reste incertain. Il est soupçonné d’avoir tué plusieurs personnes, notamment lors d’un braquage à Montréal en 1969 et lors de sa cavale en France. Toutefois, Mesrine a souvent nié certaines accusations, brouillant encore davantage les pistes.

Arrestations
Mesrine a été arrêté à de nombreuses reprises durant sa « carrière ». Sa première arrestation notable remonte à 1962. Cependant, il est devenu célèbre pour ses évasions, dont celle de la prison de Saint-Vincent-de-Paul au Canada en 1972, et sa tentative de libérer un complice de la prison de la Santé en 1978.

La rencontre avec Jeanne Schneider
En 1968, Jacques Mesrine rencontre Jeanne Schneider, sa complice et amante. Ensemble, ils s’exilent au Québec et commettent une série de crimes, dont l’enlèvement d’un milliardaire canadien. Cette période marque une montée en puissance dans sa carrière criminelle internationale.

Action criminelle majeure
Mesrine est surtout connu pour sa double évasion spectaculaire de la prison de la Santé en 1978. À son retour en France, il reprend les braquages et multiplie les provocations contre les autorités françaises, notamment par la publication de son autobiographie, « L’Instinct de mort », où il décrit ses exploits criminels.

Clap de fin
La carrière de Jacques Mesrine s’achève brutalement le 2 novembre 1979, lorsqu’il est abattu par la BRI dans une embuscade près de la porte de Clignancourt, à Paris. Alors qu’il circulait en voiture avec sa compagne Sylvie Jeanjacquot les policiers neutralisent L’ennemi public n°1.

Jacques Mesrine demeure une figure emblématique du banditisme, entre mythe d’un hors-la-loi insaisissable et réalité brutale de ses crimes.