Fort heureusement, hier (6 juin 2024), tous ces valeureux anciens combattants sur les plages normandes ne se sont pas dit : ce n’est pas notre continent, ce n’est pas notre guerre, sans quoi nous parlerions sans aucun doute allemand aujourd’hui.
Notre guerre, à nous qui vivons tranquillement sur le sol français, se nomme liberté, et cette liberté réclame parfois un lourd tribut.
Je suis admiratif du courage de l’acteur Zelenski, devenu président puis chef de guerre. Je suis admiratif de la résilience du peuple ukrainien face aux monstruosités qu’ils subissent depuis plus de deux ans.
Comme de nombreux pays l’ont fait pour nous, il faut plus que jamais que notre détermination face à l’ogre du Kremlin soit totale et à jamais indéfectible.
« Une guerre est juste quand elle est nécessaire », a écrit Nicolas Machiavel, et cette guerre est nécessaire, car elle combat l’envahisseur et sa dictature.
Toutes les guerres sont monstrueuses parce qu’elles opposent des soldats qui jamais ne se seraient combattus sans la folie de ceux qui les dirigent.
N’oublions jamais que la souveraineté et la liberté ont un prix, et ce prix est celui de toutes sortes de sacrifices.