🔍 Ces derniers temps, on entend de plus en plus souvent que « la France se mexicanise », que ce soit sur les plateaux de télévision ou dans certains discours politiques.

Certains symptĂ´mes visibles peuvent effectivement prĂŞter Ă  confusion :
• Les Kalashnikovs ? Présentes.
• Les règlements de compte ? Malheureusement, oui.
• La drogue qui circule sans complexe ? Évidemment.
• Des groupes structurés, prêts à tout pour un paquet de billets ? Incontestablement.

Mais, la comparaison s’arrête là dès que l’on regarde les faits de plus près :
➡️ Par exemple, le taux d’homicides pour 100 000 habitants.
➡️ Ou encore le fait que, contrairement au Mexique, nous n’avons pas (encore) découvert de fosses communes liées à des règlements de comptes.

📊 Quelques chiffres pour éclairer le débat :
🇲🇽 Mexique – 23,3 homicides pour 100 000 habitants (2023)
🇫🇷 France – 1,3 pour 100 000 habitants (2023)

Nous sommes aussi encore loin des pick-ups blindés de la police mexicaine, armés de mitrailleuses lourdes, sillonnant des territoires entiers abandonnés aux cartels.

Mais à ce rythme… Jusqu’à quand ?

Aujourd’hui, les quartiers où la rafale est devenue un mode d’expression ne se comptent plus sur les doigts d’une main, loin de là.

Et, que dire des habitants, pris au piège entre zones de non-droit, règlements de comptes, et peur quotidienne d’être les victimes collatérales d’un conflit diffus, mais bien réel ?

Pendant ce temps, il reste encore des forces de l’ordre, des élus locaux, des associations, qui tentent, avec une abnégation admirable, de tenir le front. Pour empêcher que certains territoires ne s’effondrent totalement.

Mais, pour combien de temps encore, si rien ne change ?


Pour lutter contre les fléaux de la drogue, la Colombie vient de proposer sa solution miracle :
➡️ Légaliser toutes les drogues.

Espérons qu’il ne s’agit que d’une manœuvre politicienne, et non d’un pari sincère sur son efficacité.

En France, certains prĂ´nent une approche plus « douce » : la lĂ©galisation du cannabis, dans l’idĂ©e que cela apaiserait la sociĂ©tĂ©.
Et bien sûr, le vieux refrain : « Un petit joint, ce n’est pas plus dangereux qu’un verre de vin. ». Ce qui en l’espèce est complètement faux.

Franchement ? Une telle mesure serait une catastrophe sanitaire et sécuritaire, pour les usagers, les familles, les quartiers, et l’État lui-même.

Il existe deux façons de faire face à un obstacle :
🔹 Le contourner.
🔹 Ou le traverser.

Seule la seconde est efficace.
Mais, pour traverser un obstacle, il faut du courage, et surtout, des moyens.

Soyons lucides : les femmes et hommes providentiels dans la lutte contre l’insécurité n’existent pas.
Pourquoi ? Parce que lutter sérieusement contre le crime organisé nécessitera des investissements colossaux, à la hauteur du défi.
Et, cela impliquera, en premier lieu, d’assainir profondément les finances publiques.
Ce qui passera, forcément, par des mesures impopulaires.

Or, popularité politique et efficacité sécuritaire n’ont jamais fait bon ménage.
C’est sans doute l’une des raisons pour lesquelles, lentement mais sûrement, le navire continue de sombrer

Mais, il est encore temps d’agir.
À condition d’ouvrir les yeux. Tous.
Et, d’avoir enfin les moyens de nos ambitions.

Bref, vous l’aurez compris : on n’est pas sorti de l’auberge.

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