À Saint-Ouen-sur-Seine, une école maternelle va être déplacée. Non pas pour cause de rénovation ou de réforme éducative, mais parce que les trafiquants de drogue ont pris possession des abords de l’établissement. Un symbole alarmant du recul de l’autorité républicaine.
Nous sommes en France. Un pays membre du G7. La patrie autoproclamée des droits de l’Homme.
Et pourtant, l’école maternelle Émile-Zola, à Saint-Ouen, va être contrainte de déménager à l’occasion des vacances de Pâques.
La raison ? Le trafic de drogue qui s’est installé autour de l’établissement, rendant la situation intenable.
Les faits sont accablants :
Ce n’est plus un simple fait divers. C’est un signal d’alarme démocratique. Quand une école doit fuir, c’est que la République, elle, recule.
Il est plus que temps de dire stop.
Le combat contre le narcotrafic ne peut plus être relégué au second plan. Il ne peut pas rester une priorité abstraite, brandie après chaque drame, puis oubliée aussitôt.
Il doit devenir une cause nationale, transpartisane, continue, portée par l’ensemble des forces politiques et républicaines.
Il est inadmissible que des enfants jouent dans des espaces infiltrés par les réseaux de trafiquants.
Inadmissible que des familles soient abandonnées, livrées à elles-mêmes.
Inadmissible que des dealers fassent la loi à quelques mètres d’une école publique.
L’école est un sanctuaire.
Un espace de transmission, de protection, d’égalité.
Lorsqu’elle devient une zone à évacuer, c’est bien plus qu’un bâtiment qu’on abandonne : c’est une partie du pacte républicain que l’on sacrifie.
Soutien total aux familles concernées. Et à Karim Bouamrane, maire de Saint-Ouen, qui se bat avec courage et lucidité contre ces phénomènes.
La République doit reprendre le contrôle.
Protéger l’école, c’est défendre notre avenir.