Gagner une guerre implique un devoir de mémoire pour tous ceux qui sont tombés sur les champs de bataille. Nulle guerre ne se remporte sans pertes humaines et sans des sacrifices qui dépassent l’entendement. Comme l’a dit Winston Churchill fraîchement nommé Premier ministre dans son premier discours le 13 mai 1940 à la Chambre des communes : « Je n’ai à offrir que du sang, du labeur, des larmes et de la sueur ». La guerre n’offre rien d’autre.

Entrer en guerre est faire le choix des armes et celui de la mort. Les belligérants qui s’affrontent alors sur les champs de bataille défendent au prix d’un possible sacrifice ultime pas seulement un territoire, mais leurs idéaux, leurs croyances et convictions profondes. La guerre n’est jamais aseptisée, la guerre n’est pas propre, car la finalité d’une guerre est de prendre l’ascendant sur l’ennemi afin de le pousser à battre en retraite et à concéder sa défaite.

La Seconde Guerre mondiale a été la plus meurtrière de tous les temps avec un nombre de victimes militaires et civiles qui se situent entre 60 et 80 millions de morts.

L’holocauste mené par l’Allemagne nazie a entraîné la mort de 6 millions de juifs, soit les deux tiers des juifs d’Europe et environ 40 % des juifs du monde.

« La paix est un rêve suspendu. » Kofi Annan