Aujourd’hui, 18 juin 2023, si vous avez le malheur de soutenir l’Ukraine, vous vous exposerez à des détracteurs et autres soutiens du maître du Kremlin qui vous parleront de Paix. « Ne soutenez-vous pas la paix, vous qui êtes confortablement installé dans votre canapé ? » « Pensez-vous à toutes ces familles ukrainiennes qui perdent un enfant, un mari, un ami ? » « Avez-vous déjà réfléchi à qui profite cette guerre ? », etc.

Il est certain que moi, assis confortablement dans mon canapé, père de deux fils en âge d’être mobilisés, ayant vu les ravages de la guerre en Afrique, je me délecte tous les jours de voir un pays en envahir un autre.

Plus sérieusement, ces discours moralisant sur la paix, les méchants américains et les cours d’histoire à 2 balles me donnent la nausée.

Le 22 juin 1940, en forêt de Compiègne, le général Charles Huntziger représentant le maréchal Philippe Pétain a signé l’armistice avec le Troisième Reich et le général Wilhelm Keitel sans aucun doute pour le bien de tous les Français et pour la paix.

Parler de paix quand tout un peuple est martyrisé, quand des familles sont déchirées, quand un pays est ravagé… est une insulte à l’humanité et au droit de vivre librement. Parler de paix dans de telles circonstances est un manque de respect pour tous les soldats et résistants qui ont perdu la vie au nom de la paix.

Devrais-je, à mon humble niveau, fermer les yeux sur le harcèlement, la violence des plus forts sur les plus faibles au nom de la paix ou pour mon confort personnel ? Jamais.

Nous aurions pu également au nom de la paix ne pas pourchasser les terroristes djiadistes qui ont meurtri notre pays, les dealers qui pullulent dans nos quartiers, etc.

Tous les jours, des militaires, des policiers, des gendarmes, des douaniers et beaucoup d’autres s’engagent et font usage de la force au nom de la paix.

Que les pro-Poutine assument leur statut, je n’ai certainement pas de leçons à leur donner. Mais qu’ils ne viennent surtout pas me parler de paix.