L’attaque de Mulhouse du 22 février 2025, bien que maîtrisée sans usage d’arme à feu, rappelle une réalité incontestable : les policiers municipaux doivent être armés. Il ne s’agit plus d’un débat idéologique, mais d’une exigence opérationnelle face à une menace permanente.
Certaines grandes villes françaises, comme Paris ou Grenoble, refusent encore d’armer leurs policiers municipaux, malgré la détérioration continue de la situation sécuritaire.
Ce positionnement, fondé sur des convictions politiques déconnectées du terrain, fragilise directement les agents.
Et plus grave encore : il limite leur capacité à protéger la population.
Dans de nombreuses situations, les policiers municipaux sont les premiers sur les lieux, qu’il s’agisse d’un attentat, d’une agression ou d’un trouble à l’ordre public.
Les faits sont clairs :
Or, sans arme de poing, leur marge de manœuvre est réduite à néant face à un individu déterminé et armé.
Des simulations d’intervention et des études balistiques ont montré qu’un assaillant armé d’un couteau peut parcourir sept mètres en moins de deux secondes.
Dans ce laps de temps, seul un policier entraîné et armé peut espérer neutraliser la menace.
Ni le gaz lacrymogène, ni le Taser ne sont suffisants face à un individu fanatisé ou hors de contrôle.
L’attaque de Mulhouse illustre à nouveau cette réalité opérationnelle : face à une menace extrême, seule une arme létale permet une réponse immédiate et efficace.
Refuser d’armer les policiers municipaux, c’est les condamner à l’impuissance.
C’est également exposer les habitants à des risques accrus, dans un contexte de violences urbaines et de menaces terroristes persistantes.
De nombreuses villes ont fait le choix de l’armement et constatent :
À l’inverse, les communes qui persistent à refuser cette évolution assument une lourde responsabilité.
La question de l’armement ne peut plus dépendre du bon vouloir des maires.
Elle doit relever d’un cadre législatif clair, uniforme, et cohérent avec la réalité sécuritaire.
Chaque policier municipal doit :
Protéger ceux qui nous protègent ne devrait plus faire débat.
C’est un impératif de sécurité nationale.