Le vendredi 24 janvier, à 20 heures, Elias, âgé de 14 ans, sortait simplement d’un entraînement de football dans le XIVᵉ arrondissement de Paris.
Sur le chemin du retour, il a été abordé par deux adolescents de 16 et 17 ans qui ont tenté de lui voler son téléphone portable.
Face à son refus, l’un d’eux l’a poignardé à l’épaule.
Elias est décédé aujourd’hui.
Cette scène tragique n’est plus un fait divers.
Elle est le reflet d’une réalité quotidienne devenue insoutenable, où un simple refus, à 14 ans, peut désormais coûter la vie.
Combien d’adolescents devront encore tomber avant que des mesures concrètes, fermes et durables soient prises ?
Il est grand temps que les ministres de l’Intérieur et de la Justice, quels qu’ils soient, prennent la pleine mesure de cette violence juvénile, qui endeuille des familles et fracture notre société.
Il ne s’agit plus de discours.
Il s’agit d’agir. Maintenant.
Avec lucidité, avec courage, avec détermination.
Mes pensées les plus sincères vont à :
Que leur douleur ne soit pas vaine.
Que le nom d’Elias ne soit pas oublié.