Ils sont communément appelés gorilles, gardes du corps ou bien encore officiers de sécurité et leur mission est de protéger des personnalités sensibles, qu’il s’agisse de politiciens, d’industriels, de personnes du show business ou encore de personnes dont la vie est en danger en raison de prises de position ou de publications.
Le quotidien de ces anges gardiens est jalonné de missions de reconnaissance, d’entraînement, de préparation et de missions en tout genre, ainsi que de longues heures d’attente lorsqu’ils sont sur le terrain.
Les missions et l’aspect physique des officiers de sécurité sont très éloignés de l’image d’Épinal que certains peuvent avoir. Non, il ne faut pas mesurer 2 mètres, peser 130 kg, porter des lunettes noires ( 😎 ) et être champion de MMA pour exercer cette profession dans le secteur public ou privé.
En effet, un officier de sécurité travaille avant tout avec sa tête, et si cela ne suffit pas, alors des actions défensives ou offensives peuvent être entreprises.
Le maître-mot en matière de protection rapprochée est l’anticipation. Pour ce faire, des collectes d’informations de toute nature sont effectuées, ainsi que des reconnaissances sur le terrain. Toutes les informations concernant la personne à protéger sont analysées afin de faire face à toutes les éventualités.
De même, plusieurs itinéraires à pied ou en véhicule sont toujours identifiés, ainsi que des zones dites de refuge en cas d’événements graves ou bien encore l’identification précise des hôpitaux par exemple.
Les lieux visités sont toujours passés au crible afin d’identifier toutes les zones de menace, tel que des points hauts, ou encore pour s’assurer qu’aucun engin explosif et/ou dispositif d’écoute n’a été placé dans les lieux visités.
Les officiers de sécurité en charge de ces missions de reconnaissance et de préparation sont appelés « précurseurs », et leur rôle est primordial pour que la mission puisse se dérouler dans les meilleures conditions.
Une mission de protection rapprochée peut être comparée à un concert de musique classique où la moindre fausse note se remarque comme le nez au milieu du visage.
Enfin, si l’anticipation, le renseignement et la préparation sont primordiaux, l’entraînement et une parfaite coordination des différents officiers de sécurité autour de situations conformes et non conformes sont cruciaux.