Depuis très longtemps maintenant, la politique est devenue l’art du mensonge et de l’illusion, lesquels conduisent irrémédiablement à la désillusion. Qu’il est loin le temps où certains, comme Winston Churchill, avaient un discours sans détour, promettant à ses concitoyens du sang, du labeur, des larmes et de la sueur !
Contrairement à un dirigeant d’entreprise, un politique peut plonger la tête la première dans la démagogie et la surenchère pour séduire un électorat sans prendre de risque à court et moyen terme. Bon, cela finit toujours par se voir à un moment ou un autre.
Les politiques les plus fougueux font fi de l’économie, des finances publiques et donc de l’avenir, car pour eux, demain est vraiment un autre jour. Promettre des jours meilleurs est envoûtant, stimulant, mais bien souvent insuffisant. C’est le pragmatisme et l’honnêteté qui devraient être les moteurs de ceux qui dessinent le futur de leurs concitoyens. Mais, hélas, ce sont l’aveuglement et le mensonge qui font le job.
La politique est aussi une affaire d’alliances, très généralement contre-nature, pour conquérir un pouvoir envoûtant et grisant.
Alors, non, les politiques de tout bord n’ont pas à leur disposition de baguette magique ou de pouvoir surnaturel leur permettant de retourner la table sans conséquence.
Dans la vraie vie, chaque action entraîne des réactions bonnes ou mauvaises, et ces conséquences doivent être appréciées à leur juste valeur.
Ce sont avant tout les postures dénuées de tout intérêt personnel qui produisent toujours les meilleurs effets…
« Le langage politique est conçu pour donner aux mensonges des airs de vérité, rendre le meurtre respectable et faire passer pour solide ce qui n’est que du vent. » George Orwell