En regardant le monde défiler sous mes yeux, j’ai vraiment l’impression que certains vivent dans un monde de « bisounours ». Un monde dans lequel les coups bas seraient régis par une charte internationale, et où la manipulation appartiendrait au domaine du fantasme. Un monde idéal où chaque joueur de l’équipe jouerait à 100 % pour son équipe.
Nous découvrons, naïvement, que la main de Poutine tire des ficelles pour fracturer un peu plus notre pays, en organisant des opérations de désinformation savamment orchestrées. Le chancelier allemand, Olaf Scholz, est quant à lui empêtré dans une affaire d’espionnage impliquant la Russie.
Nous découvrirons tout aussi benoitement, dans une semaine, un mois, une année, comme cela a toujours été le cas, que nos alliés américains, anglais, allemands, etc., nous espionnent.
Face à des actions terroristes djihadistes de haute intensité en Europe et dans le monde, nous redécouvrirons que les objectifs de ces infâmes personnages et de leurs organisations, qu’elles se nomment Al-Qaïda ou État islamique, ne sont nullement une histoire ancienne.
Pourtant, nous avons sous nos yeux une grille de lecture lisible et accessible à tous. Cependant, certains l’ignorent par angélisme, bêtise, ignorance, ou encore par connivence.
Dans ce monde globalisé, l’adage « chacun pour soi, et Dieu pour tous » n’a jamais été aussi vrai. La seule règle de ce jeu mondial est qu’il n’y en a finalement aucune.
Hélas, que Poutine cherche par tous les moyens à déstabiliser l’Occident, que les terroristes djihadistes cherchent à nous frapper, que le cartel de la drogue de Sinaloa cherche à exporter sa marchandise vers l’Europe, ou que nos alliés nous chipent de juteux contrats, tout cela fait partie des règles de ce vaste jeu.
Ne voyez pas dans ces écrits un pessimisme exacerbé, mais bien un réalisme qui peut être glaçant.
Oui, ce monde est glaçant de violence, de manipulation, de désinformation, de soif de pouvoir, de monstruosité en tout genre, et pour le voir, il « suffit simplement » d’ouvrir les yeux.