On dit que le battement d’ailes d’un papillon peut déclencher un typhon à l’autre bout du monde, un phénomène connu sous le nom de l’effet papillon. Regardons le monde qui nous entoure et tous ces papillons qui battent des ailes dans une fureur endiablée. Ces papillons se nomment violence, guerre, terrorisme ou encore pauvreté, misère, injustice, tyrannie…
Certes, ces papillons sont bien souvent très éloignés de nos frontières, mais nous finissons toujours par ressentir leurs battements d’ailes.
L’homme du 21e siècle se cache derrière des frontières, érige des murs toujours plus hauts, désireux de se protéger, mais aussi de se voiler la face. Cela fait bien longtemps que le monde n’a plus de frontières, car la misère, la faim, la tyrannie ou encore la pauvreté engendrent la violence sous de multiples formes. Et nombreux sont ceux qui n’aspirent qu’à une seule chose : vivre en paix.
Nous avons collectivement créé le monde dans lequel nous vivons. Chaque jour qui s’écoule, nous ressentons un peu plus les battements d’ailes des papillons qui sont pourtant bien éloignés de nos contrées.
Pourtant, face à ce constat, nous continuons à détourner le regard, pensant qu’il peut y avoir ceux qui ont accès à la technologie, à la paix… et ceux qui chaque jour remplissent des jerricanes d’eau pour leurs besoins quotidiens.
Selon mon humble avis, le monde est bien plus complexe que cela, et l’équilibre est en son centre. Sans équilibre, il ne peut y avoir de paix durable. Sans équilibre, des monstres se frayeront toujours un passage pour assouvir de pauvres gens. Sans équilibre, le monde finira inéluctablement par chavirer.