Ce mardi 11 septembre 2001 devait être une journée ordinaire sur la planète Terre. Pourtant, l’histoire de l’humanité allait s’en trouver bouleversée à jamais. Ce jour-là, les États-Unis subirent l’attaque terroriste la plus meurtrière de leur histoire, orchestrée par Al-Qaïda sous la direction d’Oussama ben Laden.
Une journée d’horreur en quatre actes
Dès 8 h 46, le vol American Airlines 11 s’écrase contre la tour nord du World Trade Center à New York. À 9 h 03, le vol United Airlines 175 frappe la tour sud sous les yeux médusés du monde entier, capté en direct par les caméras de télévision.
À 9 h 37, le vol American Airlines 77 s’abat sur le Pentagone, symbole du pouvoir militaire américain. Enfin, à 10 h 03, le vol United Airlines 93 s’écrase dans un champ de Pennsylvanie après une lutte héroïque des passagers contre les terroristes. Il visait vraisemblablement la Maison-Blanche ou le Capitole.
Ce jour funeste, 2 977 personnes périrent directement, sans compter les milliers d’autres victimes des conséquences indirectes, entre maladies, traumatismes et guerres.
Vingt ans plus tard, un bilan amer
À plus de deux décennies de distance, la promesse d’éradiquer le terrorisme paraît cruellement illusoire. L’intervention en Afghanistan, lancée en riposte immédiate, s’est soldée par une débâcle historique : les talibans, chassés en 2001, sont revenus au pouvoir en 2021. Le sort des femmes afghanes en est l’une des tragédies les plus visibles.
En Irak, l’instabilité demeure chronique, avec des cellules terroristes toujours actives. Quant à l’Afrique, elle est désormais le nouvel épicentre du djihadisme mondial, avec une montée en puissance alarmante de groupes terroristes au Sahel, en Somalie et au Mozambique.
Une spirale de violence inextinguible
Le 11 septembre 2001 a été une démonstration brutale que la terreur pouvait frapper le cœur des nations les plus puissantes. Depuis, la violence n’a cessé de muter, d’évoluer, et de proliférer.
La violence, quelle que soit sa forme, reste l’arme privilégiée des esprits pauvres, des âmes égarées qui, en cédant à la haine, renoncent à leur propre humanité pour devenir les monstres qu’ils prétendaient combattre.