Il y a 80 ans, jour pour jour, les femmes ont été autorisées à penser, à quitter leurs fourneaux et à exercer le droit de vote. L’homme, tout-puissant, avait pris conscience que la femme pouvait être son égale, bien que la route fût longue.
C’est le 21 avril 1944 qu’une ordonnance du gouvernement provisoire du général de Gaulle à Alger a accordé le droit de vote aux femmes.
Mais « les droits » des femmes restent fragiles, y compris dans notre pays où des femmes sont encore muselées, perçues seulement comme bonnes à faire des lessives et à s’occuper des enfants.
Que dire des femmes qui sont considérées comme des sous-espèces dans des pays comme l’Afghanistan ou l’Iran, où elles sont exécutées pour avoir exprimé leurs idées et revendiqué leur droit à une totale liberté ?
L’égalité entre hommes et femmes ne devrait en aucun cas être un sujet de débat au 21ᵉ siècle, et pourtant, cette inégalité de traitement est flagrante dans de nombreux domaines.
Comme je l’ai déjà écrit, la femme est l’âme du monde, et cependant, cette âme est maltraitée, martyrisée et plus que rabaissée par certains.
Il ne devrait plus être question de parler de féminisme, mais uniquement d’égalité entre êtres humains, en faisant fi de tous les autres stigmates.
Toutes les libertés sont fragiles et il faut plus que jamais veiller à ce que certains ne cherchent pas en sourdine à inverser le cours des choses.
Vive les femmes.