C’est un 8 mai 1945 au goût bien amer que celui que nous allons célébrer demain. Amer parce que cette date nous rappelle que la folie et le machiavélisme d’un homme, Adolf Hitler, et celles de ses sbires ont entraîné l’Europe, puis le monde, dans le chaos de la guerre. Un conflit mondial qui fit plus de 71 millions de morts au total. Une guerre qui conduisit sur les routes des millions de réfugiés avec le peu de bien qu’ils avaient pu sauver.

Lorsque je vois les images des villes détruites en Ukraine et que je lis les témoignages des exactions commises par l’armée de Vladimir Poutine, j’ai honte. J’ai honte que nos enfants puissent être les témoins d’un tel drame. J’ai honte que les femmes et les hommes qui dirigent le monde n’aient pu, après la Seconde Guerre mondiale, n’œuvrer que pour la paix. J’ai honte de mon impuissance, moi qui suis confortablement installé dans mon canapé à regarder des images glaçantes et débattre « des experts » sur le fait que le monarque russe puisse ou non commettre l’irréparable. J’ai honte que les mots liberté, égalité et fraternité ne résonnent pas dans le cœur des 7,9 milliards d’êtres humains.

Je ne suis pas utopiste, mais très certainement un idéaliste qui croit que le mot paix a un véritable sens. Quelle que soit la tournure que prendra la guerre en Ukraine viendra le jour où un traité de paix sera signé. La seule question en suspens est : à quel prix ?
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