Hier, à Onet-le-Château, dans l’Aveyron, un homme a été poignardé à mort pour avoir simplement signalé un comportement dangereux. Cette tragédie rappelle une fois de plus la gravité d’une insécurité qui gangrène notre quotidien.
Un drame brutal sur un parking de supermarché
Tout avait commencé comme une scène ordinaire de la vie quotidienne : un père de famille, accompagné de son épouse et de leur fils de 13 ans, terminait ses courses dans un supermarché.
Alerté par la conduite dangereuse d’un fourgon sur le parking, il décide d’intervenir par un simple rappel au civisme. Mais la situation dégénère immédiatement : le conducteur, fortement alcoolisé, descend de son véhicule armé d’une dague et poignarde mortellement l’homme à cinq reprises. L’agresseur tente également de s’en prendre à son épouse, avant d’épargner leur enfant.
Un profil tristement connu des autorités
L’auteur des faits n’était pas un inconnu : il était déjà défavorablement connu des services du ministère de l’Intérieur. Ce profil, hélas trop fréquent, interpelle une nouvelle fois sur l’inefficacité de certaines politiques de prévention et de sanction.
Entre alcoolisation massive, port d’arme blanche et passif judiciaire, tous les ingrédients étaient réunis pour qu’un drame survienne.
Quand la peur doit changer de camp
Il est urgent de se demander combien d’autres tragédies similaires devront encore endeuiller la France avant qu’une réponse ferme et cohérente ne soit apportée.
Pour inverser cette spirale mortifère, deux leviers s’imposent :
- Construire un nombre suffisant de places de prison pour permettre l’exécution réelle des peines.
- Rétablir une justice ferme, où les décisions ne seraient plus paralysées par la crainte d’une opinion publique versatile.
La sécurité publique ne peut plus se satisfaire de demi-mesures.