3 650 jours.
Dix années se sont écoulées depuis que des terroristes ont pénétré dans les locaux de Charlie Hebdo,
fauchant la vie de douze innocents en quelques minutes.
Ce 7 janvier 2015, la France pleurait, abasourdie.
Certains pensaient que les djihadistes, représentés par les frères Kouachi,
avaient agi au nom d’une offense supposée à leur religion.
Mais très vite, nous avons compris —
à force de larmes, de sang, et de deuils successifs —
que c’est la République toute entière, ses valeurs, sa liberté,
qui étaient visées.
🕊️ Stéphane Charbonnier, dit Charb, 47 ans, dessinateur et directeur de la publication
🕊️ Jean Cabut, dit Cabu, 76 ans, dessinateur
🕊️ Georges Wolinski, 80 ans, dessinateur
🕊️ Bernard Verlhac, dit Tignous, 57 ans, dessinateur
🕊️ Philippe Honoré, dit Honoré, 73 ans, dessinateur
🕊️ Bernard Maris, 68 ans, économiste et chroniqueur
🕊️ Elsa Cayat, 54 ans, psychanalyste et chroniqueuse
🕊️ Mustapha Ourrad, 60 ans, correcteur
🕊️ Michel Renaud, 69 ans, invité présent ce jour-là
🕊️ Frédéric Boisseau, 42 ans, agent de maintenance
🕊️ Franck Brinsolaro, 49 ans, policier du Service de la protection 🇫🇷
🕊️ Ahmed Merabet, 42 ans, policier en service dans la rue 🇫🇷
Ces femmes et ces hommes sont tombés pour avoir incarné la liberté d’expression,
pour avoir servi la République,
ou simplement pour avoir été là, ce jour-là.
Dix ans après, leur mémoire demeure intacte.
Leurs visages, leurs combats, leur humour, leurs mots — rien ne sera oublié.
Le djihadisme continue de frapper, ici et ailleurs.
La vigilance, le courage et la lucidité demeurent plus que jamais nécessaires.