Où sont ceux qui osent, qui prennent des risques, qui parlent vrai sans chercher à séduire ?
La question mérite d’être posée, tant la scène politique semble dominée aujourd’hui par la recherche effrénée de popularité plutôt que par l’authenticité et le courage.

La vérité sacrifiée sur l’autel de la séduction

Il devient évident que faire de la politique n’est plus synonyme de dire la vérité aux Français, mais de les séduire, coûte que coûte.

La logique dominante semble être celle-ci :

  • Minimiser les risques
  • Éviter les vérités impopulaires
  • Surfer sur les attentes immédiates plutôt que préparer l’avenir

Les rares figures qui tentent d’adopter une démarche authentique risquent d’être sacrifiées sur l’autel de la politique politicienne, emportées par la tempête des calculs électoraux.

Des vendeurs de promesses

La scène politique ressemble de plus en plus à une vaste foire où :

  • La retraite à 60 ou 62 ans est vendue comme un slogan
  • Les augmentations de retraites sont promises sans garantir leur financement
  • La suppression des jours de carence pour les fonctionnaires est brandie sans réflexion globale
  • La promesse d’aucune hausse d’impôt est répétée sans tenir compte des réalités économiques

À cette cadence, il est presque certain que viendra un jour où un responsable politique français osera reprendre les mots de Winston Churchill, en promettant non pas des facilités, mais de la sueur, des larmes et du sacrifice.

Paroles, paroles… et peu d’actes

Ce spectacle politique est devenu si prévisible que l’on pourrait résumer la communication publique à une litanie de promesses éphémères, sans lendemain.

Comme dans la célèbre chanson de Dalida, la politique d’aujourd’hui semble réduite à des « Paroles, paroles, paroles… », où la sincérité se noie dans l’opportunisme.

Conclusion

Dans une époque où les défis exigeraient vision, courage et vérité, l’illusion communicationnelle a pris le dessus.
Seule une prise de conscience collective permettra peut-être de faire émerger une nouvelle génération de responsables politiques, pour qui le service du pays primera enfin sur la séduction des électeurs.